Un rescapé qui se guérit en musique
J.P. Bimeni
« Enfant, je voulais jouer de la guitare et tourner partout dans le monde. C’était mon rêve. »
Un rêve qui a mis du temps à se réaliser, car sa première partie de vie a été compliquée.
Descendant de la famille royale du Burundi, J.P. Bimeni a quitté son pays à l’âge de 15 ans au moment de la guerre civile de 1993. Suite à trois tentatives d’assassinat (à l’école, ses camarades ont été tués sous ses yeux ; un membre de la milice l’a poursuivi à moto ; les médecins ont tenté de l’empoisonner à l’hôpital), il se voit octroyer le statut de réfugié, fuit son pays et arrive au Pays de Galles. Il décidera d’aller vivre en Angleterre au début des années 2000.
Son rêve d’enfant se réalise enfin dans ce second chapitre de vie dans lequel J.P. Bimeni, autodidacte, commence sa carrière en jouant et chantant sur son campus universitaire lors de scènes ouvertes.
À force de travail et de passions, il sort son premier album « Free me » en 2018 qui est un mélange de balades soul chaleureuses et de « jams » funk endiablés. Les compositions de l’artiste sont influencées par ses expériences de vie difficiles qu’il a su transformer en une source d’inspiration. Cet incroyable chanteur de soul et de musique afro-soul prend en exemple ses idoles comme Otis Redding, Marvin Gaye ou encore Sam Cook. La presse le surnommera d’ailleurs « l’Otis Redding Burundais ».